Marquesan Millenials
Read MoreIle de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Des enfants pêchent depuis la corniche qui borde la Baie des Vierges.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Après deux jours de chasse, le jeune Stevie boit un café chaud en se repassant le film de ses émotions entouré de ses idoles, Tahaki au fusil et Teiki, qui brule la peau d’un jeune sanglier attrapé par les chiens le matin même.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
La baie des Vierges portait auparavant le nom de La Baie des Verges. Les premiers navigateurs l'avaient ainsi surnommé à cause des impressionnants pinnacles qui la surplombe. Quand les premiers évangelistes sont arrivés ils se sont vite empressés de renommer cet endroit dont le premier nom était jugé peu catholique. Cette baie se trouve à la sortie de la vallée de Hanavave, c'est un mouillage de choix pour les plaisanciers qui effectuent de longues traversée du Pacifique. C'est ici que se jète la rivière qui fournie l'énergie à la nouvelle centrale hydrolélectrique. Financement par l'AFD, à 30 ans d'intervalle, de deux centrale hydroélectriques dans deux vallées de l'île de Fatu Hiva dans l'archipel des Marquises. La centrale de la vallée d’Omoa a été financée par l’AFD il y a 30 ans et inaugurée en 1987. La centrale de la vallée d’Hanavave a été financée par l’AFD en 2013 (prêt bonifié) et est opérationnelle depuis début 2016. Elle remplace une centrale fonctionnant au fuel. Cet investissement engendrera des économies sur le coût de fonctionnement, et permettra à l’île d’être 100% autonome en électricité verte, mais aussi d’offrir un service continu aux administrés (contre 18h/24h avec l’ancienne installation au fuel de Hanavave). L’AFD a financé une partie de ce dernier projet (20 % environ), en complément des subventions de l’État et du Territoire. Des ingénieurs du Haut-Commissariat et de l’ADEME ont contribué à sa mise en œuvre technique. Elle se situe a la sortie de la vallée de Hanavave, est un mouillage de choix pour les plaisanciers qui effectue de longues traversée du Pacifique. C'est ici que se jète la rivière qui fournie l'énergie à la nouvelle centrale hydrolélectrique.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Les enfants viennent presque tous les soirs pêcher de petits poissons au quai de la Baie des Vierges. Les enfants de Fatu Hiva sont très souvent dans la nature même si chaque foyer dispose aujourd'hui d'une télévison. A Fatu Hiva, peu de gens sont salariés et vivent de l'artisanat, des revenus aléatoires qui peuvent être tout de même conséquent. Seuls deux magasins approvisionnent la population à des prix exhorbitants. A Fatu Hiva, plus qu'ailleurs, il est donc d'usage de transmettre dès le plus jeune age à se débrouiller avec la nature, ramener de quoi se nourrir. Une école alternative adaptée à la vie locale qui se déroule dans la joie.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Stevie - 20 ans - Originaire de Tahuata (600 habitants) - Vient habiter chez sa soeur, Marie, qui est mariée à un Fatu Hiva, Tahaki, sculpteur de tiki et agent communal. Comme beaucoup de jeune, Stevie change d'île à sa majorité, il vient ici dans l'espoir de trouver une petite amie qui pourrait devenir sa femme. Dans son île, tout le monde est quasiment de la même famille et il est difficile de rencontrer une fille qui plaise... La plupart sont des cousines, sourit Stevie.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Au fond de la vallée de Hanavave, des bananes fei, sont récoltées dans le faapu familial (potager) où travaillent Suzanne et Emile. Cette terre fournit de quoi faire vivre toute la famille et également vendre un peu à la population, au magasin, aux voiliers de passage. Suzanne et Emile ne cessent de répéter à leurs enfants « toujours respecter le sol, il apporte la vie. » Cette année un de leur fils qui était à Tahiti a décidé de revenir à Fatu Hiva pour s’occuper du Faapu et écouter les conseils de ses parents.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Au fond de la vallée de Hanavave, des bananes fei, sont récoltées dans le faapu familial (potager) où travaillent Suzanne et Emile. Cette terre fournit de quoi faire vivre toute la famille et également vendre un peu à la population, au magasin, aux voiliers de passage. Suzanne et Emile ne cessent de répéter à leurs enfants « toujours respecter le sol, il apporte la vie. » Cette année un de leur fils qui était à Tahiti a décidé de revenir à Fatu Hiva pour s’occuper du Faapu et écouter les conseils de ses parents.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Au fond de la vallée de Hanavave, des bananes fei, sont récoltées dans le faapu familial (potager) où travaillent Suzanne et Emile. Cette terre fournit de quoi faire vivre toute la famille et également vendre un peu à la population, au magasin, aux voiliers de passage. Suzanne et Emile ne cessent de répéter à leurs enfants « toujours respecter le sol, il apporte la vie. » Cette année un de leur fils qui était à Tahiti a décidé de revenir à Fatu Hiva pour s’occuper du Faapu et écouter les conseils de ses parents.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Les pinacles iconiques de la Baie des Vierges en ont fait un mouillage incontournable pour les voiliers en voyage dans le Pacifique. En y regardant de plus prêt, on devine la Vierge Marie et son enfant qu’elle tient dans les bras. Contraste intéressant quand, sous un autre angle, certains croient apercevoir un tiki (totem sculpté dans la culture marquisienne représentant l’homme et bien souvent ses attributs !).
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Rue principale du village de Omoa en début de soirée. Financement par l'AFD, à 30 ans d'intervalle, de deux centrales hydroélectriques dans deux vallées de l'île de Fatu Hiva dans l'archipel des Marquises. La centrale de la vallée d’Omoa a été financée par l’AFD il y a 30 ans et inaugurée en 1987. La centrale de la vallée d’Hanavave a été financée par l’AFD en 2013 (prêt bonifié) et est opérationnelle depuis début 2016. Elle remplace une centrale fonctionnant au fuel. Cet investissement engendrera des économies sur le coût de fonctionnement, et permettra à l’île d’être 100% autonome en électricité verte, mais aussi d’offrir un service continu aux administrés (contre 18h/24h avec l’ancienne installation au fuel de Hanavave). L’AFD a financé une partie de ce dernier projet (20 % environ), en complément des subventions de l’État et du Territoire. Des ingénieurs du Haut-Commissariat et de l’ADEME ont contribué à sa mise en œuvre technique.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
La vallée d'Omoa accueille l'autre vallée, Hanavave, dans le cadre d'une cérémonie religieuse.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
La vallée d'Omoa accueille l'autre vallée, Hanavave, dans le cadre d'une cérémonie religieuse.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
La vallée d'Omoa accueille l'autre vallée, Hanavave, dans le cadre d'une cérémonie religieuse.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
La baie des Vierges portait auparavant le nom de La Baie des Verges. Les premiers navigateurs l'avaient ainsi surnommé à cause des impressionnants pinnacles qui la surplombe. Quand les premiers évangelistes sont arrivés ils se sont vite empressés de renommer cet endroit dont le premier nom était jugé peu catholique. Cette baie se trouve à la sortie de la vallée de Hanavave, c'est un mouillage de choix pour les plaisanciers qui effectuent de longues traversée du Pacifique. C'est ici que se jète la rivière qui fournie l'énergie à la nouvelle centrale hydrolélectrique.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Paréo et fleur de tiare, une jolie vahiné, Véronique se promène au clair de lune dans le village. Sous le ciel étoilé, elle marque un arrêt pour profiter de la quiétude qui règne près de l'église catholique d’Hanavave. Quand les religieux arrivèrent au siècle dernier, ils construisirent leurs églises sur les plus grand Marae (lieux de cultes polynésiens), écrasant ainsi les traditions. Aujourd’hui, 95% des gens de Fatu Hiva sont catholiques mais les traditions comme le tatouage, la sculpture, la musique, les danses, le tapa, la langue marquisienne sont bien présentes et définitivement ré-implantées dans le quotidien des marquisiens, se transmettant de mère en filles, de père en fils.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Chaque soir de la semaine, pendant le mois de mai, chacun leur tour, les foyers accueillent la vierge Marie qui arrive en procession avec les habitants du quartier. Chaque quartier a sa vierge Marie et effectue ses propres processions de foyer en foyer. L'occasion pour les habitants des vallées d'avoir une vie sociale. Celui qui reçoit, toujours ému d'accueillir Marie chez lui, prépare traditionnellement un "apero" à base de jus sucrés et de patisserie que chacun confectionne pour l'occasion. Les enfants sont aussi présents et semble plus attirés par les patisseries que par les prières. Chaque quartier a ses musiciens pour entonner les chants religieux.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Chaque soir de la semaine, pendant le mois de mai, chacun leur tour, les foyers accueillent la vierge Marie qui arrive en procession avec les habitants du quartier. Chaque quartier a sa vierge Marie et effectue ses propres processions de foyer en foyer. L'occasion pour les habitants des vallées d'avoir une vie sociale. Celui qui reçoit, toujours ému d'accueillir Marie chez lui, prépare traditionnellement un "apero" à base de jus sucrés et de patisserie que chacun confectionne pour l'occasion. Les enfants sont aussi présents et semble plus attirés par les patisseries que par les prières. Chaque quartier a ses musiciens pour entonner les chants religieux.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Chaque soir de la semaine, pendant le mois de mai, chacun leur tour, les foyers accueillent la vierge Marie qui arrive en procession avec les habitants du quartier. Chaque quartier a sa vierge Marie et effectue ses propres processions de foyer en foyer. L'occasion pour les habitants des vallées d'avoir une vie sociale. Celui qui reçoit, toujours ému d'accueillir Marie chez lui, prépare traditionnellement un "apero" à base de jus sucrés et de patisserie que chacun confectionne pour l'occasion. Les enfants sont aussi présents et semble plus attirés par les patisseries que par les prières. Chaque quartier a ses musiciens pour entonner les chants religieux.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Chaque soir de la semaine, pendant le mois de mai, chacun leur tour, les foyers accueillent la vierge Marie qui arrive en procession avec les habitants du quartier. Chaque quartier a sa vierge Marie et effectue ses propres processions de foyer en foyer. L'occasion pour les habitants des vallées d'avoir une vie sociale. Celui qui reçoit, toujours ému d'accueillir Marie chez lui, prépare traditionnellement un "apero" à base de jus sucrés et de patisserie que chacun confectionne pour l'occasion. Les enfants sont aussi présents et semble plus attirés par les patisseries que par les prières. Chaque quartier a ses musiciens pour entonner les chants religieux.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Messe catholique du dimanche
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Un enfant se rince à l'eau douce, abondante à Fatu Hiva, après avoir joué avec ses copains dans la mer.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Les enfants viennent presque tous les soirs pêcher de petits poissons au quai de la Baie des Vierges. Les enfants de Fatu Hiva sont très souvent dans la nature même si chaque foyer dispose aujourd'hui d'une télévison. A Fatu Hiva, peu de gens sont salariés et vivent de l'artisanat, des revenus aléatoires qui peuvent être tout de même conséquent. Seuls deux magasins approvisionnent la population à des prix exhorbitants. A Fatu Hiva, plus qu'ailleurs, il est donc d'usage de transmettre dès le plus jeune age à se débrouiller avec la nature, ramener de quoi se nourrir. Une école alternative adaptée à la vie locale qui se déroule dans la joie.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Les enfants viennent presque tous les soirs pêcher de petits poissons au quai de la Baie des Vierges. Les enfants de Fatu Hiva sont très souvent dans la nature même si chaque foyer dispose aujourd'hui d'une télévison. A Fatu Hiva, peu de gens sont salariés et vivent de l'artisanat, des revenus aléatoires qui peuvent être tout de même conséquent. Seuls deux magasins approvisionnent la population à des prix exhorbitants. A Fatu Hiva, plus qu'ailleurs, il est donc d'usage de transmettre dès le plus jeune age à se débrouiller avec la nature, ramener de quoi se nourrir. Une école alternative adaptée à la vie locale qui se déroule dans la joie.
Ile de Fatu Hiva - Archipel des Marquises
Un adulte pêche de quoi manger - Baie des Vierge.